En 1992, à la demande de jeunes graffiteurs qui veulent se réunir et s’organiser, un local est aménagé sur la rue Sainte-Catherine dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Les jeunes Montréalais, peu importe leurs origines socioculturelles, ont désormais une place pour «graffer» en toute légalité. Le local est aussi mis à la disposition d’autres artistes, des «breakers» et des «rappers» par exemple, qui profitent d’un espace gratuit pour perfectionner leur art de la danse et du rap.Pour investir les jeunes dans une action créatrive, le Café-Graffiti devient rapidement une galerie et un gérant d’artiste permettant de soutenir le jeune dans sa démarche artistique, lui offrant des occasions d’expérimenter son art et de montrer son talent à un public de plus en plus large. Les jeunes deviennent des artistes rémunérés pour leur travail. Certains retourneront à l’école pour reprendre un cheminement conventionnel, d’autres créeront à leur compte une petite entreprise. Pour certains, ils deviendront des artistes professionnels, des animateurs pour les plus jeunes, des exemples positifs pour des jeunes marginalisés qui ont un cheminement différent.
Le Café-Graffiti devient une nouvelle famille sociale, qui accueille les jeunes cherchant à se bâtir une nouvelle identité qui correspond à leurs talents et leurs ambitions.
Pour plus d’informations ou pour l’achat d’oeuvres visitez le site de cafegraffiti.net